Avril 1234
Afin de doter les moines franciscains parisiens (les « Cordeliers ») « d’un grand logis », Louis IX ordonne la cession de terrains de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés à la confrérie.
Afin de doter les moines franciscains parisiens (les « Cordeliers ») « d’un grand logis », Louis IX ordonne la cession de terrains de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés à la confrérie.
Construction de l’église et du couvent des Cordeliers.
Début de la construction du réfectoire des Cordeliers.
Fin de la construction du réfectoire.
Incendie du cloître et de l’église des Cordeliers.
Début et fin de la reconstruction du cloître avec la création d’une galerie.
Louis XVI confirme que l’ensemble conventuel reste la possession des moines des Cordeliers.
Les religieux franciscains quittent définitivement le couvent des Cordeliers, le bâtiment étant devenu un bien national durant la Révolution.
Edme Verniquet termine son plan de Paris dans une partie du couvent des Cordeliers.
Création du Club des Cordeliers, club révolutionnaire qui réunissait notamment Danton, Marat, Camille Desmoulins et Choderlos de Laclos.
Les dirigeants du club des Cordeliers sont guillotinés après leur arrestation par le Comité de salut public. Fermeture du club en avril 1795.
Destruction de l’église et du couvent des Cordeliers.
L’Etat installe l’école de santé et de médecine de Paris sur le site de l’ancien couvent et dans le réfectoire.
Destruction de la quasi-totalité des bâtiments, à l’exception du réfectoire et du cloître.
Réalisation de travaux sur le réfectoire avec l’installation de l’école de mosaïque de Francesco Bellini et l’atelier mécanique de Jean Tobie Mercklein (départ du Réfectoire en 1826).
Inauguration du Musée Dupuytren dans les murs du réfectoire. Série de travaux et aménagements menés par l’architecte Alphonse de Gisors.
La vocation médicale du site des Cordeliers est définitivement scellée. La Ville de Paris décrète la conservation à perpétuité sur ces terrains et constructions des services de la faculté de médecine.
Destruction de tous les bâtiments neufs édifiés par Alphonse de Gisors et construction de nouveaux bâtiments plus amples.
Le réfectoire est classé monument historique.
Restauration du réfectoire avec la rénovation complète de la toiture, suppression des souches de cheminées, remplacements lucarnes du 19e siècle.
Nouvelle campagne de restauration du réfectoire avec la destruction du mur de refend qui fut édifié en 1806.
Lancement d’une nouvelle phase de restauration avec mise en valeur du réfectoire. Création de 39 logements pour chercheurs et réhabilitation du pavillon d’accueil datant du 18e siècle. Livraison prévue pour le 2e semestre 2018.